jeudi 8 décembre 2011

Le Père Noël était à Montreuil

Vendredi dernier, j'ai passé ma journée à déambuler dans les allées du 27ème salon du livre et de la presse Jeunesse de Montreuil. C'est toujours le même plaisir, même si parfois on se sent comme un gamin devant un bonbon trop gros pour être mis en bouche d'un coup. Tout (ou presque) fait envie. C'est beau, coloré, intelligent, ça donne envie de lire, de s'installer dans un coin, d'ouvrir les pages et de partir en voyage.
Au rayon des incontournables (les nôtres en tout cas), citons les éditions Memo, Thierry Magnier, Motus et Rue du Monde, sans oublier Talents Hauts dont on aime particulièrement les  'Dual books' qui ont la bonne idée de faire passer le jeune lecteur d'une langue à l'autre (anglais /français et espagnol/français), sans avoir recours à la traduction. Embarqué dans l'histoire, le lecteur lit alternativement un chapitre en français et un chapitre en anglais. Un quiz à la fin de chaque chapitre permet de vérifier si tout a été bien compris. Le bilinguisme est ainsi largement favorisé. 

Mais notre découverte cette année, ce sont les éditions courtes et longues, créées il y a 5 ans. Coup de coeur sur deux ouvrages de leur catalogue : Les erreurs dans la peinture, un livre intelligent et original qui nous ouvre les yeux sur ce que l'on ne voit pas habituellement : erreur de représentation, d'interprétation, erreurs techniques, anachronismes. 34 chefs d'oeuvres de l'histoire de la peinture y sont ainsi présentés. Et La Madeleine de Proust, dans la collection "Petit livre/Grand texte". Proust? En dessin et pour les enfants? Pari impossible? Voyez plutôt  http://www.cleditions.com/?La-Madeleine-de-Proust N'hésitez plus, offrez-le à vos enfants ou petits-enfants pour Noël et vous leur permettrez de découvrir le grand Marcel sans en avoir l'air.
Isabelle Moran

Dédicaces au salon du livre de Montreuil

Nicole Dedonder était vendredi dernier au salon du livre de Montreuil, où elle a dédicacé son livre Je suis venu tout seul, paru aux éditions MOTUS dirigées par François David.


Nicole Dedonder et François David


vendredi 4 novembre 2011

Voyagez, allez au Grand bivouac!

10ème édition du festival du voyage « Le Grand Bivouac » du 20 au 23 octobre 2011, à Albertville. Le thème  de cette année était : monde turbulent, voyageurs magnifiques.
A l’extérieur, sous un beau ciel bleu, des spectacles de musique, de danse, de contes, des expos de dessins et de photos d’ici et d’ailleurs,  dans un climat convivial de partage d’expériences, de goûts et de saveurs du monde.
A l’intérieur, les rencontres avec les voyageurs qui nous ramènent des images, des témoignages, des écrits ou des carnets de voyage. J’y ai découvert plus particulièrement Elsie Herberstein, Sarah Letouzez, Stéphane Ledoux et Philippe Bichon. L’artiste carnetiste voyage autrement encore car il suscite autour de lui curiosité et sympathie. Il voyage plus  lentement. Il s’installe dans un lieu et se retrouve vite entouré d’enfants puis d’adultes qui commencent à échanger. Le carnet de voyage mélange dessins, écriture, collages… faits sur place ou en différé quelques heures plus tard. J’ai aimé l’énergie incroyable qui se dégageait de ces carnets.
Le Grand Bivouac se fait aussi avec la collaboration étroite de la population locale ainsi que des écoles. Les enfants y sont très présents dans une ambiance festive, d’une richesse incroyable.
Une découverte !
Nicole Dedonder

jeudi 20 octobre 2011

L’atelier d’écriture, un espace contre


Mercredi dernier, dans le cadre de Passage, 10 jeunes âgés de 9 à 13 ans venus des Centres de Loisirs de Trélazé et de Cholet se sont chuchotés des mots à l’oreille.

Pas n’importe quels mots, ceux de Xavier-Laurent Petit, Didier Daeninckx et Thomas Lavachery. J’avais soigneusement choisi les passages pour que, même sortis de leur contexte, ils nous parlent des personnages, Sisanda, Amchiche et Bjorn, des héros avec leurs peurs et leurs faiblesses.
Les jeunes ne s’étaient pas chuchotés trois phrases que déjà le ton montait : « Eh, il m’insulte ! Moi j’arrête ! Il a pas le droit ! » Dans la main d’un garçon une phrase de Daeninckx tombait comme une agression dans l’oreille d’une jeune fille Arabe. Bon ça commence bien. Je redonne la consigne et le groupe repart, sauf la jeune fille qui ne veut pas s’asseoir, garde son sac en bandoulière, son manteau sur l’épaule, prête à repartir. Finalement, nous nous asseyons tous. Je décide de partir de l’incident et de faire parler les jeunes, particulièrement celle qui s’est sentie agressée. Nous relisons les phrases « Tu as parfaitement raison, Eugène… Il n’est pas près de venir, le jour où les Arabes feront la loi chez nous ! » 
Et à force de questions et d’hypothèses nous remontons le fil de l’intrigue. Les yeux s’arrondissent, non ce n’étaient pas des propos racistes à ton encontre ma belle, Didier dénonce, Didier refuse, Didier propose autre chose. Du coup, les crayons se plient joyeusement aux consignes d’écriture : à vous maintenant, à vous de créer votre héros. Comme ceux dont nous avons fait la connaissance, le vôtre aura lui aussi quelque chose en plus ou en moins qui fait de lui un héros non conventionnel, bref, quelqu’un qui n’est pas comme tout le monde. Les jeunes inventent alors une belle galerie de portraits : un vampire sans bouche qui a bien du mal à se nourrir, un jeune sans poil dans un pays où le poil est roi, une héroïne sans pied qui a du mal à marcher, etc. Devant eux, un arbre à mots que nous avons construit ensemble où ils viennent puiser des mots qui parlent de leurs peurs. A la fin de l’atelier, 4 à 5 jeunes s’approchent « Vous pouvez noter les titres, on aimerait lire les livres ». Oui, trois fois oui.
Isabelle Moran
Didier DAENINCKX Le chat de Tigali
Thomas LAVACHERY Bjorn le Morphir 
Xavier-Laurent PETIT Mon petit coeur imbécile
Merci à la Direction Départementale de la Cohésion Sociale (DDCS) qui a permis le financement de cet atelier.

jeudi 29 septembre 2011

L'Hippocampe salue MOTUS et JE SUIS VENU TOUT SEUL de Nicole Dedonder

L'Hippocampe associé a pour objet de favoriser les pratiques culturelles dans la cité et la fréquentation des créateurs et des oeuvres. Ancré à Paris 20° il sait aussi nager dans d'autres eaux.
Lundi 26 septembre 2011
Motus, ça continue
Les éditions Motus continuent à faire des livres ravissants.
Trois nouveaux "Mouchoirs de poche" viennent de sortir:
Coeur de lierre de Michel Besnier, dérive et s'entortille très graphiquement autour du lierre lequel cache un rat qui cache un chat et meurt où il s'attache.
Je suis venu tout seul, de Nicole Dedonder, suit pas à pas, geste après geste, saison après saison, le deuil d'un frêre que doit faire un petit garçon jusqu'à ce qu'il soit un homme.
Une petite heure perdue, de Nathalie Hense, c'est celle de l'attente dans un l'ennui désespéré, une heure à ne rien faire, de celles, indispensables, où se déploie l'imaginaire dans l'esprit des enfants.
Petites perfections ciselées de 15 pages chacune, impression blanche sur fond noir glacé, une touche de rouge parfois ou de vert, ces livres, comme presque toujours chez Motus sont exigeants et libres.
Auteur lui-même, publié chez lui et chez d'autres, Francois David qui anime cette maison d'édition depuis 1988 dit "les livres que j'ai envie d'écrire ou de publier sont de ceux qu'on a du mal à ranger". Autrement dit, de la littérature et pas mal d'art. Difficile à ranger donc pour le libraire, car il faudrait les mettre à la fois sur les rayons "jeunesse" - et même parfois pas vraiment sur ces rayons-là - et ...ailleurs, là où tout simplement ça inspire et respire l'intelligence.

Les "Mouchoirs de poche" coûtent tous 4,50 euros.
Les éditions Motus sont installées dans la presqu'île du Cotentin.
Revue de presse publié sur le site de l'Hippocampe 
http://www.hippocampe-associe.com/article-motus-a-continue-85138732.html

OPALIVRES aime JE SUIS VENU TOUT SEUL

Chronique préparée et parue chez OPALIVRES


Je suis venu tout seul de Nicole DEDONDER, Editions Motus – Collection (mouchoir de poche)            4,50€
 Rémi Doury est venu au cimetière sur la tombe de son frère, avec son vélo. Il lui parle, se promène entre les tombes comme le fait son maître dans la classe en prenant des notes sur son carnet. Il décide de laisser son carnet dans la cour de l’école abandonnée, proche du cimetière, entre le banc vert et le muret. Il aide aussi sa maman à nettoyer la tombe et à arroser les plantes qui y ont été déposées en été. Quand il fait froid, Rémi se pose des questions à propos de son frère : a-t-il froid sous la terre ?
Puis vient un temps plus réaliste et optimiste, le cimetière est devenu un lieu familier pour lui. Même si les copains de son grand frère veulent l’oublier, il découvre que son amoureuse vient encore sur sa tombe pour pleurer et porter des coquelicots.
Le temps passe et Rémi vient de moins en moins souvent  mais il n’oubliera jamais le frère bien-aimé.

Un court roman très dense, poétique et émouvant pour raconter comment un enfant fait le deuil à la mort de son frère et continue à vivre même si on devine que sa peine est immense. Entre imaginaire et réalité, le texte très sobre, écrit au présent, n’engendre pas le chagrin ni la détresse, bien au contraire : une touche d’humour est toujours là pour détendre l’atmosphère, notamment avec les notes sur le carnet. De jolis dessins naïfs éclairent les pages de leurs traits blancs sur fond noir.

A recommander à partir de 8 ans
Je suis venu tout seul de Nicole DEDONDER

Editions Motus – Collection (mouchoir de poche)

mercredi 28 septembre 2011

Osez écrire

Venez (re)décourvir le plaisir d'écrire. Laissez l'angoisse de la page blanche au tiroir! Et si le premier mot ne vient, n'ayez crainte, nous passerons directement au second!

Stage d'écriture d'une journée / Lieu : Braine l'Alleud, Belgique
Samedi 15 octobre 2011 / de 9h45 à 17h / Participation financière : 30 euros la journée (repas non compris) / Animation : Nicole Dedonder / Renseignements et inscriptions : nicolededonder@hotmail.com et 0472 97 29 53

Parole/Ecriture avec les demandeurs d'asile

Chaque samedi de septembre et d'octobre, Nicole Dedonder anime un atelier Parole/Ecriture pour les jeunes, demandeurs d'asile et résidents de la commune de Braine L'Alleud (Belgique). On y aborde, avec précaution, les souvenirs, les anecdotes du présent, les différences culturelles et l'attente... du futur.

Participation : Atelier gratuit / Langues de l'atelier : Anglais et Français / Horaires : tous les samedis, de 11h à 12h30 / Renseignements et Inscriptions : nicolededonder@hotmail.com

Dis, comment on fait pour vivre ensemble

De 13h à 16h, les 17 et 24 novembre, ainsi que les 1er et 8 décembre 2011, Nicole Dedonder animera un atelier lecture/écriture autour du 'Vivre ensemble'. Cet atelier s'adresse aux adultes. 

Participation : 5 euros par atelier / Lieu : Bibliothèque communale de Rixensart (Belgique) / Renseignements et Inscriptions :  bp.rixensart@bibli.cfwb.be

lundi 19 septembre 2011

PASSAGE pour ceux qui (n')aime (pas) lire

Joue l’écrivain en t’inspirant de l’univers des auteurs invités pendant 
PAS[S]AGE. Animé par l’association Lever l’encre.

Le Quai Mercredi 12 octobre 2011 | 15:00 à 16:30 | gratuit

Nicole Dedonder publie

JE SUIS VENU TOUT SEUL
Un garçon prend régulièrement son vélo
pour rendre visite à son frère enterré dans le cimetière.
Sur un petit carnet, il note ce qu’il voit, ce qu’il fait, ce qu’il pense.
Les jours passent, puis les mois, les années...

Un texte magnifique de Nicole Dedonder,
plein de délicatesse, d’émotion, d’humour, de tendresse et de vi
e,
publié aux éditions MOTUS, dans la collection Mouchoir de Poche.
Motus - mouchoir de poche - Je suis venu tout seul - Page interieure
4,50 euros TTC - 32 pages - Format 10,5 X 15
dès à présent dans toutes les bonnes librairies

vendredi 8 juillet 2011

Balade littéraire à Brissac-Quincé

Nous sommes 12 participants et 2 animatrices à déambuler dans Brissac-Quincé ce jeudi après-midi. Sans doute impressionnée par nos parapluies et cirés, la pluie nous laisse finalement tranquilles et la magie des lieux et des mots peut opérer. 
Notre balade littéraire, dont le fil rouge est "Brissac-Quincé de près ou de loin, du dessus ou du dessous, de haut en bas", démarre à l'office du tourisme pour continuer le long de l'école Les Jardins et sur les bords de l'Aubance. Cette mise en jambe s'accompagne d'une mise en mots : listes de sensations et haikus délient nos crayons et nos langues
En pénétrant dans le Bief, nous abandonnons le monde du dessus pour entrer dans le monde du dessous. 
Un passage des Secrets d'Aramanth de William Nicholson, nous inspire, le temps d'une pause écriture dans le bief, et colore les textes rédigés dans la fraîcheur du boyau souterrain : maisons et lacs souterrains, sol souple et confortable, ou au contraire noir et gluant; le texte de chaque participant est un monde en soi, parfois bien éloigné du bel ouvrage hydraulique qui nourrit pourtant formidablement l'imagination du groupe. 
A la sortie du Bief, nous retrouvons le monde du dessus et, tout en traversant le parc du château, prenons le temps de lire ce que nous venons d'écrire. Le temps de regarder aussi, car la beauté du point de vue nourrit l'inspiration.
Arrivés sur les marches du Mausolée, plus près des Cieux, nous découvrons d'autres perspectives: le loin devient proche. Dans l'espace tout d'abord: le château au pied duquel nous étions se dessine maintenant au loin entre les arbres. Dans le temps ensuite: le Mausolée lui-même, mais aussi les graffitis laissés sur le tuffeau rappellent à notre mémoire ceux qui ne sont plus. C'est l'occasion, à la suite de Maurice Carême, d'écrire sur les secrets, ceux que l'on emporte avec soi et ceux, tout petits, gravés dans la pierre. Comme celui découvert par Perrine (9 ans): Magalie et Hector sont amoureux. Ou encore celui révélé par Marie; sous sa plume l'énigmatique 'BUONTH' devient un savoureux acrostiche 'Belle Ursule Oublie Notre Terrible Histoire'.
Car en atelier d'écriture, qu'il se tienne autour d'une table ou dans les rues de Brissac-Quincé, écriture, jeux et imagination font bon ménage. Quelques vers de Bernard Lorraine ruelle aux Loups accompagnent notre retour vers l'Office de Tourisme et nous interrogent sur la présence de ces bêtes à Brissac-Quincé Quel solfège / Hurlez-vous / Pris au piège / Tout à coup?/ En cortège /  Fuyez, loups / Plus maigres / Qu'un vieux clou.
Nous pourrions écrire encore longtemps sur Brissac, ses ruelles et sa beauté, mais il est 17h et temps de rentrer. 

Lever l'encre et Porte-Plume remercient Michel Guillon pour sa précieuse collaboration,  Charles-André de Cossé Brissac qui a rendu possible cette promenade en nous ouvrant sa propriété et la Mairie de Brissac-Quincé pour le verre de l'amitié qu'elle a aimablement offert aux 'marcheurs écrivains'. 

samedi 21 mai 2011

28 mai 2011 - Forum des Associations à Brissac-Quincé

A l'initiative de la mairie de Brissac-Quincé, les associations de la commune se réuniront samedi 28 mai de 14h à 17h, salle du Marin à Brissac-Quincé. Lever l'encre sera présente. Venez nombreux découvrir ce qu'est un atelier d'écriture ou parler de vos goûts en matière d'écriture et de lecture.

Olivier aime le vin et la poésie

Olivier (au premier plan sur la photo), fréquente les ateliers d'écriture de Lever l'encre, aime le vin et la poésie. Un de ses poèmes a même été nominé au concours "Vins et Poésies" qui s'est tenu au Château de Brissac, le 19 mars dernier. Lisez plutôt...


Petra Alba

Alignés et tordus face au soleil
Vissés au cœur des marnes ostracés,
Les ceps de vigne puisent sans sommeil
Sels et sucs d’un caractère racé.

Entre pierres calcaires et cailloux blancs
S’élève et s’affirme le cabernet franc.
Le rouge issu de sa perle noire
Livre toute l’harmonie du terroir.

Christophe, y compose sa musique :
Aux pépins : maturité phénolique,
Aux raisins : longue macération,
Du temps aux futures générations.

Sa rondeur galbe jusqu’à sa bouteille,
Flacon de parfums d’épices, fruits vermeils.
Son noble blason posé sur la table
Par une main lourde et généreuse,
Présage une aventure délectable,
Sans doute une rencontre délicieuse.

Elle a patienté déjà tant d’année,
De son cachet de cire libérée,
Il lui faut deux longues heures encore
Pour exhaler toute la puissance,
La douceur et volupté de son corps,
En bouche longueur en évanescence.

lundi 10 janvier 2011

Ecrire au rythme des pas

Balade littéraire dans Brissac-Quincé jeudi 7 juillet 2011 de 14h à 17h

Nous prendrons le temps de marcher, de regarder, d'imaginer. Le reflet du soleil sur une façade, le ricochet d'une pierre dans la rivière, l'écho de nos voix dans les lavoirs... les lieux parlent, il nous suffira de nous arrêter pour les écouter. Et au fil de nos pas, naîtra sous notre plume le village rêvé ou réel qui nous habite tous, que nous soyons enfant, adulte, habitant ou vacancier.

Pour participer, nul besoin de 'savoir' écrire, juste avoir envie d'écrire; dans sa poche un carnet et un crayon et aux pieds des chaussures confortables. La balade littéraire s'adresse à tous, de 9 à 99 ans.

Adulte : participation 5 euros + 5 euros de cotisation à Lever l'encre / Enfants - de 12 ans : participation 3 euros + 5 euros de cotisation à Lever l'encre / Inscriptions et renseignements au 06.31.97.16.13 / Max. 12 participants

lundi 3 janvier 2011

D'une année à l'autre

L'année prend fin -
toujours le même chapeau
les mêmes sandales de paille
Matsuo Bashô

An qui passe et an qui vient - 
anneaux
que traversent le même bâton.
Takahama Kyoshi

Matin du premier jour - 
dans le poêle
quelques braises de l'an passé
Hino Sôjô