Qui ne s'est jamais ennuyé durant son enfance? Qui n'a jamais souhaité de toutes ses forces devenir, d'un seul claquement de doigt, un adulte autonome, maître de son destin? Qui n'a désiré voir ces heures de profonde solitude bouleversées par l'apparition soudaine d'amis venus des quatre coins du monde? Qui ne s'est dilué dans l'espace temps d'une rêverie que l'ennui avait créée, s'oubliant lui-même, se rêvant plus grand encore?
C'est sans doute pour cela qu'à la suite de Gaston Bachelard, nous repensons aux lieux de notre enfance comme à des paradis perdus "Grenier de mes ennuis, que de fois je t'ai regretté quand la vie multiple me faisait perdre le germe de toute liberté" (La poétique de l'espace)
Lundi dernier, en compagnie de Gaston Bachelard, Marie-Hélène Lafon (Album, "Les maisons"), Jean-Jacques Rousseau (5ème rêverie du promeneur solitaire) et Olivier Rolin (Paysages originels), nous nous sommes intéressé à cet ennui profond, à la rêverie et au bien-être qui parfois en découle.
Le
Souvenir
L'été
La
Corse
Le
groupe de Randonneurs
L'effort
Le
sommet
L'espace
L'immensité,
la beauté
Le
panoramique
La
stupéfaction, la contemplation
Les
minutes qui défilent
L'ébauche
de rêverie
Le
couperet
Le
guide, son téléphone portable
Ses
conversations nuisibles et castratrices
Aujourd'hui
Les
consignes de détente, de laisser-aller, de lâcher prise
La
réminiscence de la gêne vécue
L’impossibilité
d'atteindre la rêverie
Anne P.
tissage de grillage par The wondering bird
Voir
régulièrement Annabelle à travers un grillage séparant nos deux maisons,
c’était très particulier. On jouait avec elle mais forcément les jeux étaient
adaptés puisque le grillage était souvent inclus dans le jeu.
Le
sapin, les balançoires, leur aspect grillagé était insolite.
Si
nous n’avons joué que si peu de fois pour de vrai chez Annabelle au-delà du
grillage, c’est sûrement que cette interposition nous apportait finalement
quelque chose de positif. Il faut le voir comme ça…
Etait-ce
une vision restreinte de son terrain ? ou bien peut on considérer que du
coup j’avais un champ de vision élargi car je regardais à travers ce grillage
sur toute la longueur du terrain, là où peut-être mon œil ne se serait
pas posé naturellement.
Dans
le mot grillage, il y a les lettres pour faire le mot Elargi…
Céline L.