Il
est parti de l’autre côté du monde, son marteau dans la poche. Dans une
obscurité piquante tout s’assombrit encore et encore.
Il
EST marteau, complètement.
Le
ciel est noir, noir foncé, aucune clarté ne traverse le rideau de pluie qui l’accompagne
maintenant depuis le début de son voyage. Son marteau ? Un talisman
apaisant dans cette solitude intérieure qui l’habite depuis si longtemps déjà.
L’introspection le happe chaque jour un peu plus, il sombre. Aucun répit, seul
son marteau frappe encore et encore. Pour le protéger. Un coup, deux coups,
mille coups, où est la différence ?
Le
marteau son unique ami se fait lisse au contact de sa main calleuse dans une
poche devenue si collante d’humidité. Même le métal s’est réchauffé, se fond
avec le bois.
Ce
marteau, Mart comme il l’appelle, semble devenir le seul élément vivant dans ce
paysage étrange.
Mart,
essentiel pour son apparente sérénité.
Christine
Le
10 février 2013
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire